Assemblée générale des SOCAMA à Clermont-Ferrand

La journée du 22 avril était consacrée à l’assemblée générale statutaire et à des travaux en ateliers avec la participation active des présidents, administrateurs des Socama et les collaborateurs des Banques Populaires. Il en est résulté des orientations précises pour réagir face à la crise qui touche les sociétaires et donc les SOCAMA et les banques.


Tous les responsables nationaux du secteur des métiers ont répondu présents à l’invitation de la Fédération Nationale des Socama : Alain Griset, président de l’APCM (Assemblée permanente des chambres de métiers), Jean Lardin, président de l’UPA (Union professionnelle des artisans), Pierre Martin, président de la CNAMS (Confédération nationale de l’artisanat, des métiers et des services), Patrick Liébus, président de la CAPEB....

L’intervention du président Rebeyrole (extraits)

 

La production des Socama en 2009

Avec 28 000 dossiers garantis pour un montant de 764 millions d’euros, la production 2009 est stable en nombre, et en retrait de 7 % en montant. Le 4ème trimestre semble annoncer un redémarrage des investissements et une tendance plus favorable des reprisesd’entreprise. La quote part des prêts FEI atteint 50 % de la production.
Nous avons tenu notre engagement sur les volumes à réaliser au 31 décembre 2009 (307 Millions de « Prêt Express Socama sans caution personnelle », et 400 millions de Prêt Socama Transmission – reprise d’entreprise), en dépit de la baisse de la demande de prêts. Nous avons également assuré la continuité des accords au 1er janvier 2010, sans interruption et nous disposons d’enveloppes autorisées à hauteur de 1,3 milliards jusqu’au 30 juin 2011.

 

Les voies du rebond !

Les Socama doivent être ouvertes à toutes les TPE.
L’article 14 des statuts a été modifié, comme nous y a « invité » la Commission européenne pour bénéficier des programmes de contre garantie, via le FEI. La crise a ouvert de nouvelles perspectives pour les systèmes de garantie, il y a une opportunité à saisir pour les Socama. Il faut cesser de tergiverser au nom d’un corporatisme désuet. Ce que les Socama ne voudront pas faire, d’autres le feront à leur place.

Les taux de recours doivent tendre vers les 100 %, pour atteindre des volumes de production qui permettent de mutualiser et de diversifier le risque plus largement que nous le faisons à ce jour. Les taux de recours inférieurs à 60 % génèrent de l’anti sélection, des taux de contentieux élevés, et donc des déséquilibres financiers impossibles à contenir dans la durée.